vendredi 7 décembre 2007

Au sujet des difficiles questions de nos ados, avez-vous les bonnes réponses ?



Voici les questions posées lors d'un débat et que l'on retrouve reproduites dans Le Monde.fr:

L'intégralité du débat avec Ariane Morris, co-auteure de "Parents d'ados, les questions auxquelles vous êtes confrontés" (La Martinière, 2005), vendredi 28 octobre 2005.

Vous trouverez les réponses à ces questions et à de nombreuses autres à l'adresse que vous retrouverez au bas de cette page :

  • Ma fille a 16 ans. Peut-on faire confiance à son enfant et le laisser libre?
  • Depuis quelques années mon fils devient "muet", il ne parle plus de ses activités, ses relations etc. Le dialogue devient difficile. Comment sortir de cette situation ?
  • Je suis séparé de mon épouse, divorce en cours. Je ne les vois plus... J'hésite entre relancer le contact ou laisser faire. Qu'en pensez-vous ?
  • Mon fils de 11 ans peut-il être considéré comme un ado, s'il veut décider pour tout ? De plus il ne fait que dénigrer ce que je fais ou aime.
  • Le concept de "time out" [isoler l'enfant dans sa chambre pendant un petit moment], est-il transposable avec les adolescents ?
  • Mais les arguments raisonnables ne portent pas trop face à un adolescent...
  • (...)

On parle beaucoup du suicide des adolescents, comment détecter chez son enfant des symptômes d'un comportement suicidaire ?

  • Ariane Morris : Ce n'est pas toujours très évident. Les parents ne sont pas forcément les mieux placés pour voir que leur enfant ne va pas bien. On a son enfant sous les yeux, et parfois on ne voit rien. C'est ça qui est terrible. C'est pour ça qu'avoir un regard extérieur, quelquefois, d'un enseignant par exemple, peut être utile. Ce peut être des amis des parents, ou d'autres tiers. Un adolescent qui est près de faire une tentative de suicide, cela n'arrive pas du jour au lendemain. Il y a eu forcément des signes, par exemple une vraie insomnie, un isolement un peu trop grand, ou le contraire, des périodes où l'ado n'est jamais là, rentre très tard tous les jours, vit dans une agitation un peu artificielle. Souvent le lycée est un élément révélateur. Il est rare que les résultats scolaires ne s'en ressentent pas. Il y a un décrochage. Et puis il y a aussi quelquefois les fréquentations qui changent. L'ado a de nouveaux copains, un nouvel environnement. Il y a forcément des signes avant-coureurs, même s'ils ne sont pas détectés par les parents.

Nous vous invitons à consulter les réponses et à nous faire part de vos commentaires.


http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3238,55-703364,0.html

Aucun commentaire:

Bienvenue !

Bienvenue  !