En voici les grandes lignes et je vous invite à lire l'article au complet !
Tous les parents d’adolescents ont fait l’expérience de se trouver, un jour, face à des créatures mutantes, mal dans leur peau, insubordonnées et provocatrices que sont les adolescents, les parents ont du mal à trouver le ton juste.
L’autorité parentale s’apprend vraiment à l’adolescence tout change quand l’adolescent remet l’autorité en question pour gagner en autonomie. Quand commence les âpres discussions sur les horaires des sorties. Le téléphone qui sonne à 19 h 55 quand l’heure du retour était fixée à 20 heures.
L’autorité, c’est d’abord donner des autorisations, avant de donner des interdits », rappelle Daniel Marcelli, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Poitiers (1).
L’autorité ne se discutait pas dans une éducation classique, il y a cinquante ans.
Les parents devenus adultes, ils sont déchirés entre leurs aspirations de jeunesse de laisser s’épanouir leurs enfants, de ne pas interdire, d’être « cool », et leur quotidien d’éducateurs responsables. Dans les familles strictes, à partir de 20 h 30, c’est fini pour les enfants, la règle reste intangible.
Dans les familles permissives, la télévision est dans la chambre de l’enfant, ce qui permet d’éviter tout conflit.
Quand elles sont rigides, comme dans les premières familles, elles peuvent conduire à « l’inhibition ou à la révolte de l’ado ».
Pour l'autre l'enfant qui a eu le droit de tout faire risque, lui, d’être « débordé par des flots d’excitations ».
Et, dans les familles qui négocient, « la grande difficulté, c’est que l’adolescent veut s’approprier le cadre de la négociation.
« L’art des parents, c’est de céder sur de petites choses et de garder la main sur l’essentiel
« Mon fils de 14 ans m’a demandé une cigarette, raconte Bernard, lui-même fumeur. Je la lui ai refusée sèchement. Il m’a rétorqué alors qu’il savait bien que j’avais fumé du cannabis à son âge et que j’étais mal placé pour faire la morale. »
Élever un adolescent peut mettre le couple à l’épreuve, quand des divergences se font jour ou que l’un est prêt à céder et l’autre pas. C’est en ne redoutant pas les conflits, de la même façon qu’on n’a pas craint de dire « non » à un enfant, qu’on peut espérer construire une autorité qui tienne.
En guide de conclusion:
- L’obéissance n’est pas quelque chose de naturel, c’est un fait culturel », estime Daniel Marcelli.
Bonne lecture et laissez-nous vos commentaires ! Qu'en pensez-vous: naturel ou culturel ?
http://www.la-croix.com/parents-enfants/article/index.jsp?docId=2246612&rubId=24298
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